Une partie de la maison de Maxilienne Ngo Mbe incendiée, complètement détruite par un ? à l’origine mystérieuse. Sont également détruit par les flammes, plusieurs archives et d’importants documents recueillis dans le cadre des multiples violations des Droits de l’Homme observées sur le territoire camerounais.
Juste à titre de rappel : Maximilienne Ngo Mbe est la directrice exécutive du REDDHAC, l’un des plus plus grands Réseaux de Défense des Droits de l’Homme en Afrique Centrale. C’est bel et bien cette organisation qui a avait documenté les évènements traduisant les cas d’injustice sociale survenus à l’occasion de la dernière élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun. Par ailleurs, elle continuait de couvrir les évènements saillants (exactions, viols, etc) en rapport avec la crise anglophone.
Lors de son passage dans la très célèbre émission de la chaîne TV de Mr Tchounkeu, *”La Vérité en face”*, cette combattante de la Liberté a fait de graves révélations qui laissait entrevoir que son association ploie sous le coup de multiples menaces commanditées par des acteurs occultes de l’ombre qui jouissent de la couverture du régime illégitime.
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A l’issue de cette incendie qui a fait des ravages importants, il en ressort que plusieurs documents de la crise anglophone ont complètement été détruits.
Tout compte fait, après les multiples violations des droits et libertés des militants de formations politiques de l’opposition (allant de l’interdiction à manifester jusqu’à l’incarcération sans aucune forme de procès, en passant par l’usage agressif d’armes à ? sur des acteurs politiques pacifistes), s’en est suivi l’arrestation de Paul Chouta, ensuite l’incarcération de Martinez ZOGO, ainsi que le décès mystérieux de Me Sylvain Souop, maintenant une méchanceté cruelle à l’endroit d’une organisation de Défense des Droits de l’Homme : tout cela en l’espace d’un an. On serait tenté de se demander : A qui le tour?
